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Articles 08 NOV. 2022
Stress oxydatif et vieillissement cellulaire

Stress oxydatif et vieillissement cellulaire

Le vieillissement est inscrit dans la vie. Commençant dès la conception et se poursuivant tout au long de notre existence, il aboutit à une perte progressive des capacités fonctionnelles pour se terminer par la mort.

L’espérance de vie de l’homme étant estimé aux alentours de 120 ans. Les altérations moléculaires s’accumulent au fil du temps. C’est le vieillissement cellulaire qui conditionne le vieillissement des organes et par la suite de l’organisme.

Le vieillissement de l’organisme peut être approché sue deux niveaux :

  • Le vieillissement intrinsèque ou constitutionnel est bien entendu propre à chaque individu, il est génétiquement programmé et apparaît progressivement, on ne peut rien faire pour lutter contre celui-ci.
  • Le vieillissement extrinsèque ou dû aux facteurs extérieurs est un vieillissement qui peut être modulé. Celui-ci est à la base d’un vieillissement prématuré de la peau sur lequel on peut agir en adaptant notre mode de vie.

L’atteinte du système vasculaire, immunitaire et neuroendocrine provoque des conséquences générales particulièrement importantes dans le vieillissement de l’individu.

De nombreuses théories, parfois contradictoires, sont proposées pour rendre compte des mécanismes du vieillissement.

Un rôle prépondérant est attribué aux radicaux libres qui provoquent des dommages moléculaires cumulatifs responsables du vieillissement. Les sources de radicaux libres sont en pleine expansion : soleil, pollution, radiations, métaux lourds, pesticides, tabacs, alcool…
Notre organisme produit également des radicaux libres dans toute une série de circonstances, tel que les étapes de détoxication hépatique, l’activité des cellules inflammatoires, l’activité métabolique des mitochondries, qui constitue la source la plus importante de radicaux livres endogènes.

Ainsi, un stress oxydant apparaît, caractérisé par un déséquilibre entre la balance des pro-oxydants et des défenses antioxydants avec, comme conséquence, l’apparition de dégâts souvent irréversibles pour la cellule. Le potentiel antioxydant varie entre chaque individu en fonction du mode de vie, des caractéristiques génétiques (polymorphisme) ou de l’environnement.

L’alimentation joue aussi un rôle primordial dans le maintien d’un potentiel antioxydant optimal.

 

Une alimentation déséquilibrée : un facteur de stress oxydant important

 

Les antioxydants sont essentiellement apportés par les fruits et légumes particulièrement riches en vitamines (A, C, E), oligo-éléments et autres polyphénols.

Actuellement, il est bien admis que la consommation quotidienne de fruits et de légumes apporte les antioxydants nécessaires. Cependant, la réalité est bien différente car plusieurs enquêtes épidémiologiques indiquent que plus de 20% de la population des pays industrialisés ne mangent jamais de fruits.

 

Il est bon de savoir qu’aujourd’hui l’apprivoisement des sols a également un impact sur l’alimentation.
A titre d’exemple le taux de vitamine C d’une pomme de 1950 et une pomme de 2016 a été divisée par 100.
Le taux de vitamine A d’une orange de 1950 et d’une orange de 2016 a été divisée par 21.
Le taux de fer d’une viande rouge de 1950 et d’une viande rouge de 2016 a été divisé par 2.
Le taux de calcium d’un brocoli de 1950 et d’un brocoli de 2016 a été divisée par 4.

 

Par ailleurs, l’avènement du fast food contribue, tout particulièrement chez les jeunes, à avoir une alimentation de plus en plus déséquilibrée et appauvrie en antioxydants. L’apport de compléments nutritionnels s’avère donc indispensable en addition d’une rééducation alimentaire.

 

Les antioxydants et leurs rôles

  • Le glutathion, appelé « le roi des antioxydants », protège les cellules de l’oxydation. Il diminue les dégâts provoqués par les radicaux libres et limite l’accumulation de toxines. Il stimule les défenses naturelles de l’organisme.

  • Le Coenzyme Q10 (CoQ10) joue un rôle vital dans la production d’énergie au niveau des mitochondries. Il possède aussi des propriétés antioxydantes intéressantes puisque, tout comme la vitamine E, elle est capable d’inhiber l’oxydation des lipides.

  • L’acide alpha-lipoïque (AAL) joue un rôle clé dans la production de l’énergie dont l’organisme a besoin pour fonctionner/ Doté d’un important pouvoir antioxydant, l’AAL a l’avantage d’être soluble dans l’eau et dans les graisses (molécules amphiphiles), ce qui permet de neutraliser plusieurs types de radicaux libres. L’AAL a aussi la propriété de recycler partiellement d’autres antioxydants, notamment la vitamine E, la vitamine C et le glutathion, ce qui augmente ainsi leur durée de vie et leur efficacité. Il a aussi la capacité de piéger mes métaux lourds (neuro toxiques), tel que l’arsenic, le cadmium et le mercure.

  • La vitamine E s’insère au sein des acides gras de la membrane cellulaire et des lipoprotéines où elle joue un rôle protecteur en empêchant l’oxydation lipidique induite par le stress oxydant.

  • La vitamine C n’est pas synthétisée par l’organisme. Sa concentration sanguine dépend fortement de l’alimentation. C’est un excellent piégeur de radicaux libres qui peut protéger les protéines, les acides gras et l’ADN de l’oxydation.

  • Le sélénium et le zinc, ils participent au processus de défense antioxydantes de l’organisme, cofacteur de la SuperOxyde Dismutase et de la Glutathion Peroxydase. Deux enzymes essentielles à l’équilibre antioxydant/pro-oxydant.

 

Cette liste est une sélection d’antioxydants indispensables. Ils en existent d’autres molécules liées de manière direct ou indirecte qui sont tout autant importants. Tel que la vitamine D, la quercétine, les b-Glucanes, vitamine A, la N-Acétyl-L-Cystéine (NAC), le resvératrol, les saponines, les flavonoïdes, etc.

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